La presse parle de nous…
Bonhomme
« La véritable histoire d’un bonhomme carré qui tournait en rond : le titre en dit long sur la géométrie humaine.
Des formes rondes, M.Carré s’en fait tout un monde. Entamant de vaillants corps-à-corps avec les balles qui le hantent, il en cauchemarde à tout-va.
Mais sous ses airs un peu borné, ce petit personnage rondouillard est un tendre. Il s’en laissera conter par une intruse aux jolis contours arrondis.
Alternant le trivial et le poétique, cette rencontre entre deux univers en apparence hostiles offre une cocasse échappée aux enfants, dès quatre ans.
La mise en scène de Juliette Prillard mêle aussi habilement théâtre d’objet et comédiens « marionnettisés ».
Ce spectacle sous castelet aux allures de cinéma muet invite a bousculer ses certitudes. »
(Le courrier, Suisse)
« Il patine depuis toujours, exécutant les mêmes figures avec application dans un espace bien carré,
(Khadidja Sahli | Le Temps, Suisse)
où seules les lignes droites ont droit de cité. Ce solitaire ne se doute pas encore que d’autres formes sont possibles, d’autres sensations aussi. Jusqu’au jour où il tombe nez à nez sur sa voisine de palier, tout en rondeurs… Confirmant l’adage selon lequel les extrêmes s’attirent, la rencontre fait des étincelles. Le monde bien ordonné du petit héros, habillé de noir et de blanc, vole en éclats avec l’irruption de nouvelles lignes et de la couleur.
La métamorphose foudroyante – évoquant l’histoire de l’art abstrait et imaginée par la compagnie française La Fabrique des Arts… d’à côté – mêle différents univers: la marionnette, le cabaret, le théâtre de foire et le théâtre d’objets. Un spectacle sans paroles au burlesque assumé, sur
lequel devraient planer l’esprit de Charlie Chaplin ou de Buster Keaton. »
On aime beaucoup « De saynètes en micro évènements, Juliette Prillard met en scène le jeu d’un quotidien enchanté par un rire délicat. À voir en famille ! «
(F. Sabatier Morel Télérama)
« Adultes et enfants y trouvent chacun leur compte, tout ça sans le moindre mot. Un moment absolument délirant servi par trois clowns truculents, une fantaisie jubilatoire pour toute Ia famille »
(Audrey Jean, Theatres.com)
« un univers hilarant et poétique qui explose en final astronautique nimbé de vapeur. Une Odyssée de l’espace clownesque ! Et on ne demande qu’à s’envoler, encore, encore. »
(A. D. Spectacles Selections)
Mon ombre
Mon Ombre Espace Alya (AVIGNON) de Juliette Prillard
Mise en scène de Mélanie Depuiset Avec Juliette Prillard« Très librement inspiré du conte L’Ombre d’Andersen, Mon Ombre raconte l’histoire d’un homme et de son ombre… Avec du papier, du carton, du bazar, du bric, du broc et du hasard, Muguette nous embarque dans l’histoire de Spéculos qu’est tombé sur un os. La comédienne avec ses doigts de fée (bien qu’elle préfère jouer la princesse !) donne vie aux deux marionnettes. »
Un univers où enfants et adultes peuvent s’envoler main dans la main les yeux fermés ! Laissez-vous guider par ce clown déluré ! L’entrée en salle établit déjà un premier contact avec ce personnage vif, au maquillage expressif, en tenue rayée noir et blanc et cela à toute son importance.
Les marionnettes sont magnifiques. L’esthétique est remarquable, derrière ces carrioles qui tiennent on ne sait comment, ces valises malmenées enfermant chacune des trésors cartonnés, papier-mâchés, des marionnettes défraîchies, nous nous évadons, transportés par des bulles de poésie. Ce décor bric à brac possède une unité soignée et harmonieuse. Entre délicatesse et brutalité, la comédienne manipule Spéculos, le savant-malin et son ombre avec une adresse absolue. Elle délègue des émotions fortes à ces deux acolytes aux frimousses – objectivement – figées, mais dans l’imaginaire de chacun des spectateurs, leurs visages ne cessent de se mouvoir : sourire, moue, colère, malice, joie, vice… nous percevons leurs émois.
Ce conte d’Andersen, peu connu, mérite d’être découvert car derrière la romance et la légèreté apparente se cache une délicieuse poésie, du mystère qui mène à des réflexions sur l’existence et la notion de désir. Tout comme Dr Jekyll & M.Hide, Spéculos et son ombre sont dualité, lequel des deux sera l’ombre de son ombre ? «
(Aurore Lavidalie, La Thêatrothèque 2014)