« L’Ombre » d’Andersen est un savoureux mélange de mystère, de tragédie, de polar intérieur et de romance…
Un véritable thriller psychanalytique !
Le conte interroge le désir, pour l’autre, pour la vie, pour le monde, et pose la question du bien et du mal de manière fantastique tout en restant très intimiste.
« Mon Ombre » est une adaptation fidèle et très libre.
Une histoire de désir, une histoire de peur du désir, une histoire de dualité, lorsque ce qui nous meut (et nous émeut) nous dépasse et devient menaçant…Le capitalisme intérieur ?
La clown Muguette, dont c’est le spectacle (et l’heure de gloire), joue tous les rôles, elle perd le fil, le retrouve, elle est à la fois l’ombre et l’homme, comme nous tous.
Muguette s’est écrit un texte tout en vers, très chic.
En vrai c’est Sarclo (« la plus belle invention suisse depuis le gruyère » d’après Renaud), chanteur et poète, il a fait sonner la loufoquerie du clown pour servir un poème burlesque et percutant.
Cette clown là est marionnettiste, elle a fabriqué sa troupe et interprète chaque personnage, elle joue avec son désordre et avec celui du monde, et c’est ce qui nous fait rire.
De et par Juliette Prillard
Livret : Sarclo
Mise en scène : Mélanie Depuiset
Marionnettes : Juliette Prillard et Loïc Nébréda
Vidéos : Rotringon